Sunday, March 29, 2009

Haïti

Les réparations demandées à la France :

Gerard Latortue a dit que la demande est illégale et ridicule, mais quelques articles déclarent qu’il est seulement une marionnette de notre gouvernement ; donc, bien sur il va dire ça. Aristide aurait pu faire une demande avec plus du tact, mais Haïti a gagné son indépendance après de nombreuses morts – ce n’était pas juste qu’ils doivent aussi donner beaucoup d’argent à la France. Les français savent que l’esclavage est un crime contre l’humanité, mais Haïti n’a même pas demandé des restitutions pour les années d’esclavage, elle veut seulement l’argent que la France a pris, avec la force, dans 1825. Après l’article que j’ai lu, cette édit a paralysé l’économie de Haïti pour plusieurs années – alors, c’est juste que la France rembourser le pays.

Droit d’ingérence vs. Devoir d’ingérence :

Je crois que je ne comprends exactement le droit et le devoir d’ingérence – j’ai essayé de trouver des mots anglais mais j’ai lu : « Furthermore there is, to our knowledge, no official English translation of the terms "droit d'ingérence" and "devoir d'ingérence" which accurately conveys their French connotation. Referring to recent English-language works on the subject, we noted that some authors use the literal translation of these concepts, ie., "right to interfere/duty to interfere", others prefer to use "right to intervene/duty to intervene”… these terms do not render exactly the meaning of "droit/devoir d'ingérence" and are not interchangeable… » Mais après avoir lu quelques articles, je pense que j’ai une idée des concepts. Bien que je crois que des pays doivent être autonomes et les autres pays doivent s’occupe de ses oignons (puis-je utiliser cette expression ici ?), s’il y a des violations des droits de l’homme, il y a un devoir d’ingérence. Je ne connais pas mes voisins et je respecte leurs vies privées, mais si j’entends ou je vois quelque chose qui ne semble pas bien, je ferai ce qu’il faut et essayerai à aider ou peut-être téléphonerai la police.

Jean Bertrand Aristide :

Je ne sais pas qu’est-ce que je pense…je suis intéressée au rôle des États-Unis dans le coup et dans la rébellion, mais je crois que c’est une situation assez compliquée. A propos d’ingérence, je pense que les États-Unis se mêlent trop des autres gouvernements. Peut-être il faut que l’ingérence est à cause des violations des droits de l’homme, pas à cause de profit financière

Des autres :

Bernard Kouchner – fondé Médecins sans Frontières

Paul Farmer – habite à Cambridge, avec un peu de chance, la prochaine fois il vient à MIT, je peux l’écouter

Wednesday, March 18, 2009

Revue de presse - Sarkozy et Dakar

J'ai lu le discours de Dakar de M. Sarkozy, et je l'ai trouvé très intéressant. Je crois qu'il était parfois ambigu ou pas très clair - quand il dit qu'il ne parle de repentance, que la souffrance de l'Afrique est sa souffrance, je pense qu'il veut que l'Afrique oublie la passé. Mais il a dit aussi qu'il ne veut pas que l'Afrique oublient les déchirures mais les dépassent. Je sais qu'il y a un peu de différence entre ces deux termes, mais à mon avis, il essaie de minimiser ou repousser la passé et éviter le blâme ou la responsabilité. En plus, il a dit "l'Afrique a sa part de responsabilité dans son propre malheur." Peut-être c'est vrai, mais si j'étais africaine, je n'aurais pas été heureux d'entendre ça. Après quelques phrases, il a dit encore "la colonisation n'est pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l'Afrique." Peut-être pas directement, mais avec l'influence, avec de l'argent, et par leur exemples, les colons a eu un grand effet mauvais. Sarkozy a parlé aussi des "hommes qui croyaient faire le bien." Cette phrase me fait penser de l'idiome anglais: La voie à l'enfer est pavée de bonnes intentions. Le message essentiel de Sarkozy est que l'Afrique doit changer. Il dit qu'une Afrique ou "rien ne changerait serait de nouveau condamnée à la servitude." Son ton quand il parle de la jeunesse africaine qui "doit avoir le sentiment que tout deviendra possible" est un peu comme lequel de Obama mais plus impératif.

Si je peux poser des questions à Sarkozy, je lui demanderai: Vous avez dit que "la réalité de l'Afrique, c'est un grand gaspillage d'énergie, de courage, de talents, d'intelligence." Comment peut l'Afrique utiliser ou exploiter cette énergie, ces talents? Si la France veut faire le co-développement, le développement partagé avec l'Afrique, comment peut-on assurer que l'Afrique n'est pas exploité comme dans la colonisation? Quelle est la rôle de la France dans ce co-développement? Si la France fourni l'argent, qu'est-ce qu'elle veut en échange? Est-ce que l'Afrique aurait plus de dette après ce co-développement? Quelles sont les conséquences pour l'Afrique?